« Vous pourriez être un artiste et vouloir présenter vos travaux et vous même ou encore être une entreprise avec une mission à promouvoir. » Ca, c’est la suggestion de WordPress pour cette rubrique.
Le problème est que je ne me sens ni artiste ni entrepreneur. Je m’appelle François Lenormand. Je suis au soir de ma vie, comme on dit pompeusement, en tout cas l’après-midi est bien finie, puisque je suis retraité. J’ai une formation d’ingénieur généraliste (Centrale Paris, aujourd’hui CentraleSupelec), que je n’ai d’ailleurs pas suffisamment utilisée dans une vie professionnelle plutôt orientée vers le social et l’économie, mais dont il me reste une sorte d’habitude.
Les photomontages m’intéressent, parce qu’ils peuvent dire beaucoup ou très peu, révéler ou cacher. « L’idée est signe des choses, et l’image est signe de l’idée, signe d’un signe. Mais à partir de l’image je reconstruis l’idée que d’autres en avaient » (Umberto Eco).
Le photomontage comme révélateur d’un impact visuel est un exercice obligé dans les dossiers de projet éolien. Un exercice imposé par les textes et consacré par les usages, mais une imposture quand même, car la réalité est continue, elle n’est pas faite d’aperçus fragmentaires sur le monde. Ca m’intéresse de donner au public qui juge de ces projets la possibilité d’apercevoir un peu de cette continuité au fil de leur déplacements dans un paysage qui sera transformé par le projet.