L’idée de départ est simple : un smartphone sait reconnaître sa localisation et son orientation dans l’espace.

Quand on regarde un paysage depuis le viseur d’un smartphone ou d’une tablette, la façon dont on voit ce paysage dépend de l’appareil : de l’endroit où vous êtes bien sûr, mais aussi de la façon dont vous tenez cet appareil, c’est-à-dire, de son inclinaison dans l’espace. Si on connait tout ceci, on peut lire ce paysage comme on lit une carte. En bref, l’application, qui connait la position et l’orientation de cet appareil, fournit une grille de lecture numérique du paysage aperçu dans son viseur.

Au fond, l’appareil fonctionne alors comme ces tables d’orientation qu’on trouve encore souvent en France devant des panoramas : la table, orientée en direction de ce panorama, vous permet de lire, dans les directions qu’elle indique, des informations relatives au paysage que vous apercevez, ou des images représentant ce paysage, par exemple une image des monuments que vous apercevez.
L’application ©WindVisu fait fondamentalement la même chose : elle crée une sorte de table d’orientation virtuelle dirigée en permanence vers le paysage que vous apercevez dans le viseur de votre appareil.

Les dessins gravés sur les tables d’orientation traditionnelles permettent d’associer un élément du paysage (par exemple une église) à sa représentation stylisée sur la table.
Avec ©WindVisu, pour assurer une concordance suffisante entre l’appareil et la vue, il faut faire exactement la même chose : il faut disposer d’un point de repère mémorisé par votre appareil et reconnaissable dans le paysage réel.

Une fois cette concordance assurée, vous pouvez faire encore mieux qu’une table d’orientation car vous pouvez associer à ce paysage des objets virtuels, comme les éoliennes qui vont être installées. C’est ainsi que l’appli ©WindVisu vous permet de voir, en réalité augmentée, le parc éolien dont vous cherchez à apprécier l’impact.
Pour cela, il faut d’abord, bien sûr, avoir inscrit sur votre table d’orientation (c’est-à-dire communiqué à votre appli) la position des éoliennes. L’appli peut alors les « placer » dans le paysage que le photographe aperçoit. Elle représente ces éoliennes avec une taille apparente correcte et les situe, au sol et en altitude, en cohérence avec les autres éléments du paysage. Pour faire tout ceci, l’appli tient compte de la taille de ces éoliennes, de la hauteur de leur nacelle et de leur éloignement. Elle tient également compte des caractéristiques optiques de votre appareil.

En bref, elle fait le travail, à condition que lui ayez décrit le parc que vous souhaitez visualiser. 

Ensuite, quelques clics suffisent pour prendre des photomontages et les retoucher.

Voilà l’essentiel du fonctionnement de cette application. Si vous voulez aller un peu plus loin dans les détails, jetez un coup d’oeil sur le blog.

Si vous voulez voir quelques écrans de l’appli et en savoir un peu plus sur la façon dont ça marche, c’est par ici.