Les smartphones disposent quasiment tous de systèmes permettant de connaître leur localisation géographique et leur orientation dans l’espace. Ces informations doivent être connues de l’application pour qu’elle puisse fonctionner correctement. Et elles doivent l’être de la façon la plus précise possible.

La précision de ces capteurs dépend d’abord de la qualité de l’appareil et ensuite de son environnement au moment de la prise de photo.

Pour améliorer cette précision, il vaut mieux calibrer de temps à autre ces capteurs. Il existe plusieurs façons de faire. Google en fournit une dans Google Maps  (c’est expliqué ici). J’utilise également une appli que je trouve simple et bien conçue : 3D Ball compass, disponible sur le Google Play Store, mais il y en a d’autres.

Pour la localisation de l’appareil, l’appli utilise une API de Google qui repose sur le GPS mais aussi sur des informations récupérées grâce au WiFi ou aux données mobiles quand l’accès à internet est possible. D’expérience, la précision est en général acceptable, environ 5m ou moins.

Les capteurs d’orientation fournissent trois informations :

  • la direction de la visée quand on s’apprête à prendre une photo (l’azimut)
  • l’inclinaison de la visée vers le haut ou le bas par rapport à l’horizon géographique (le tangage)
  • l’inclinaison latérale de la visée par rapport à l’horizontale (le roulis)

L’appli actualise en permanence les infos fournies par ces capteurs. Leur précision peut être altérée de deux façons différentes. En premier lieu, l’info peut être fausse, en moyenne. Cela peut arriver pour deux raisons :

  • l’appareil est légèrement défectueux. Par exemple, quand je prends une photo, mon smartphone à moi m’indique un horizon un peu trop bas (de 1° à 2°). L’appli fournit les moyens de tenir compte du biais : une indication incorrecte du tangage ou du roulis peut être corrigée dans les paramètres de l’appli.
  • les capteurs magnétiques fonctionnent dans un environnement perturbant : présence proche d’objets métalliques, lignes électriques, …. Dans ce cas, si les méthodes de calibrage proposées plus haut sont insuffisantes, la solution consiste à enregistrer dans l’appli les coordonnées d’un point de repère visible (POI). L’appli permet, en visant le point de repère, de corriger automatiquement la valeur de l’azimut indiquée par l’appareil. C’est clairement la méthode la plus sûre, à employer si on dispose d’un repère visuel bien visible dans le paysage : château d’eau, monument, pylône électrique, … Voir ici pour plus de précisions.

En second lieu, l’information fournie par ces capteurs, tout particulièrement l’azimut de l’appareil, fluctue légèrement mais en permanence autour de sa moyenne. Ce qui peut provoquer une oscillation des éoliennes aperçues dans le viseur. L’appli utilise des méthodes de filtrage et de lissage du signal envoyé par les capteurs pour réduire et si possible éliminer ces fluctuations. Quand l’image des éoliennes est suffisamment stabilisée, le bouton qui permet de prendre le photomontage passe au vert.